Lorsque le mercure grimpe, notre peau peut parfois réagir de manière surprenante. Parmi les réactions cutanées liées à la chaleur, la dyshidrose constitue un désagrément déroutant tant par son apparition soudaine que par ses symptômes inconfortables. Comprendre cette affection et savoir comment la gérer adéquatement peut alléger considérablement le poids de ses manifestations.
Comprendre la dyshidrose
Fréquemment associée à la saison chaude, la dyshidrose, également connue sous le terme d’eczéma bulleux, apparaît principalement au niveau des mains et des pieds. Cette affection se manifeste plus couramment chez les individus possédant une prédisposition atopique, bien qu’elle puisse concerner tout un chacun, adultes comme enfants.
Les facteurs déclenchants
Les mécanismes exacts à l’origine de la dyshidrose demeurent à ce jour énigmatiques. Toutefois, l’apparition de ses signes cliniques est souvent abrupte, et il n’est pas rare que la maladie ne touche qu’une main ou un pied, voire les alterne d’une année sur l’autre. Il est intéressant de noter que certaines mycoses entre les orteils peuvent se présenter en conjonction avec la dyshidrose. Par ailleurs, le stress et l’anxiété sont bien connus pour exacerber les symptômes de nombreuses pathologies cutanées, y compris la dyshidrose.
Symptomatologie de la dyshidrose
Les signes distinctifs de la dyshidrose résident dans la présence de vésicules profondément ancrées sous la peau, autour desquelles cette dernière reste étonnamment saine. La présence de ces petites poches de liquide provoque une sensation de démangeaison et augmente le risque d’infections, notamment par le staphylocoque doré. Il convient de mentionner que des manifestations cutanées peuvent également être associées à la Covid-19, bien que le cas de la dyshidrose soit relativement rare dans ce contexte.
Conseils pour prévenir l’exacerbation
Pour prévenir l’infection de lésions de la dyshidrose, il est primordial d’adopter une hygiène rigoureuse, de bien sécher ses mains après les avoir lavées et d’utiliser une crème hydratante adaptée. En cas de poussée, il est généralement conseillé d’éviter les bains de mer, le sel pouvant aggraver les symptômes, et de protéger les lésions durant la baignade en piscine.
Prise en charge et traitement
Le traitement de la dyshidrose peut s’effectuer à l’aide d’onguents corticoïdes, dont l’efficacité se manifeste généralement dans les 48 à 72 heures suivant l’application. Si les lésions persistent, un traitement complémentaire à base d’immunosuppresseurs peut être envisagé. En cas de suspicion de surinfection, une consultation médicale pour l’application d’une crème antibiotique est requise.
Il est important de rappeler que ces informations visent à fournir une orientation générale et ne sauraient remplacer les conseils personnalisés d’un professionnel de santé.
1 commentaire
Bonjour, j’ai une expérience de dyshidrose énorme de l’âge de 11 ans à au moins l’âge de 16 ans où cela me prenait dès les premières chaleurs et ne me quittait qu’en septembre, bains de mains et de pieds au permanganate et pommade à la cortisone plus médrol, les cloques devenaient purulentes aux deux extrêmités, m’empêchant de faire du sport tant tout était enflé. De tempérament atopique, avec de l’eczema, aux creux des bras, derrière les jambes, aux oreilles déclaré suite à ma première prise de pénicilline et à une première enfance d’asthme. Tout s’est calmé après l’adolescence, mais non sans revenir périodiquement très légèrement, encore maintenant 50 ans après un peu aux mains dès qu’il fait très chaud. Si cela peut servir à quelqu’un. Bon courage.