Avant l’avènement du papier toilette tel que nous le connaissons aujourd’hui, l’histoire regorge de méthodes alternatives employées par l’humanité pour maintenir une hygiène personnelle après avoir fait ses besoins. Ces pratiques se sont grandement diversifiées en fonction des époques, des cultures, des ressources locales et des innovations technologiques.
L’ingéniosité de nos ancêtres
Bien avant l’ère du confort moderne, nos ancêtres faisaient preuve d’une grande ingéniosité pour se nettoyer. Il est fascinant de constater comment la nature offrait une multitude de solutions : feuilles, bâtons, mousse, sable et même l’eau, selon les ressources disponibles dans l’environnement immédiat. Les techniques variaient aussi en fonction des saisons et des régions.
Les solutions de l’époque de l’agriculture
Avec l’arrivée de l’agriculture, des matériaux comme le foin et les enveloppes des épis de maïs sont devenus des substituts courants. Les îles et les zones côtières ont vu l’usage de coquillages pour le grattage, tandis que les régions au climat plus froid utilisaient de la neige.
Innovations romaines et grecques
Les Romains, quant à eux, avaient mis au point le tersorium, une éponge de mer fixée sur un bâton qu’ils conservaient dans de l’eau salée ou du vinaigre pour une utilisation collective dans les latrines publiques. Cette méthode, bien que communautaire, n’était pas sans risques sanitaires. En Grèce antique, les pessoi, des cailloux, et les ostraca, des morceaux de poterie avec parfois des noms inscrits pour exprimer une forme de vengeance, étaient des instruments d’essuyage courants.
Contribution chinoise à l’hygiène moderne
Les Chinois, réputés pour leurs nombreuses inventions, auraient également été les premiers à utiliser du papier pour se nettoyer dès le VIe siècle. Des documents historiques témoignent de l’usage de bâtons en bois ou en bambou, nommés salaka, cechou et chugi, enveloppés de tissu et utilisés pour gratter ou essuyer.
Alternatives à l’essuyage
En Europe, l’efficacité du papier hygiénique ne fut reconnue qu’au XVIe siècle. Avant cela, l’usage de l’eau, notamment via le bidet, était prédominant pour maintenir une hygiène intime. Cette méthode reste encore répandue aujourd’hui dans de nombreuses cultures qui favorisent l’usage de l’eau pour nettoyer les parties intimes après la défécation.
Pratiques d’essuyage en Amérique du Nord
En Amérique du Nord, les premiers colons utilisaient des épis de maïs, tandis que les marins avaient recours à un tow-rag, un morceau de corde plongé dans l’eau. Ces techniques, bien qu’efficaces pour l’époque, seraient peu envisageables aujourd’hui.
L’arrivée du papier hygiénique en Amérique dans les années 1800 représente un tournant dans l’histoire de l’hygiène personnelle. Aujourd’hui, avec des produits comme le papier hygiénique et les débarbouillettes jetables dans les toilettes, nous bénéficions d’un confort et d’une hygiène bien supérieurs à ceux de nos ancêtres, offrant une sensation de propreté et de fraîcheur inégalée.
2 commentaires
Compléter avec de l’eau, c’est encore mieux.
Essuyer ne signifie pas nettoyer..Essuyer c’est étaler finement comme de la confiture!!Beurk!! Si votre salle de bain n’est pas loin de votre WC ,je vous encourage à vous laver au savon de marseille et à l’eau..Vous vous sentirez bien après..
Bonne lecture!