En quête de vitalité cognitive et de mémoire performante, les secrets de la nature s’ouvrent à nous à travers des remèdes végétaux. Dans le domaine de la phytothérapie, certaines plantes se distinguent pour leurs bienfaits et contribuent au bon fonctionnement cérébral.
Les bienfaits du ginkgo biloba
Le ginkgo biloba, souvent sujet aux recherches scientifiques, révèle une action bénéfique pour la santé cérébrale. Ses composants actifs, les ginkgolides, améliorent l’irrigation sanguine du cerveau, ce qui se traduit par une meilleure oxygénation et alimentation en glucose, essentielle pour les facultés cognitives. Un des médicaments phares à base de cette plante, bien que déremboursé, attestent de son efficacité sans effets indésirables majeurs. Pour une efficacité optimale, une posologie de 600 mg d’extrait sec de ginkgo biloba est recommandée quotidiennement pendant trois mois.
Le rôle protecteur du thé vert
Le thé vert se distingue également par sa richesse en théanine, qui est précurseur de l’acétylcholine, un neurotransmetteur clé de la mémoire. Il abrite aussi un puissant cocktail d’antioxydants, luttant contre le déclin neuronal. Riche en caféine, le thé vert préviendrait selon certaines études sur des modèles animaux, la maladie d’Alzheimer. Pour bénéficier de ses atouts, envisagez consommer aux alentours de cinq tasses par jour ou un gramme d’extrait sec standardisé, en prenant garde à son impact sur l’absorption du fer; il est conseillé de l’ingérer à distance des repas.
La rhodiola rosea, un atout contre le stress
Moins connue que les deux précédentes, la rhodiola rosea, aussi appelée “ginseng de la toundra”, présente des vertus apaisantes. Elle contient de l’acide glutamique, qui favorise la production de dopamine, un neurotransmetteur associé au bien-être. Prise sous forme d’extraits, la rhodiola améliore attention, apprentissage et mémoire en stabilisant l’humeur et en réduisant la fatigue. Les cures recommandées se situent entre trois semaines et un mois, avec un dosage de 100 à 200 mg par jour.