La ménopause est marquée par l’arrêt de la fonction folliculaire ovarienne, et donc des menstruations. Elle survient en moyenne à l’âge de 45 ans. Elle s’accompagne d’un certain nombre de symptômes tels que la diminution du taux d’œstrogènes, des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale… etc. Il est donc important de veiller à un suivi médical régulier pour prévenir certaines maladies.
1. La mammographie
Il est très important de faire examiner votre poitrine afin de prévenir le cancer du sein. En plus, à l’âge de 50 ans, vous allez recevoir une invitation de l’Assurance Maladie pour réaliser une mammographie tous les deux ans. Cet examen des seins a pour but de détecter d’éventuelles lésions cancéreuses pouvant être le signe d’un cancer du sein. L’examen est pris en charge à 100 %.
2. Le frottis vaginal
A la ménopause, il est recommandé d’aller voir un gynécologue qui va déterminer à quel rythme doivent être faits les frottis de dépistage. Si vos frottis sont normaux, on reste sur un rythme d’un frottis tous les 3 ans jusqu’à 65 ans puis à cet âge on arrête.
3. Un bilan lipidique
La chute d’œstrogènes engendrée par la ménopause augmente le risque cardiovasculaire. Ce risque augmente si la femme est diabétique, obèse ou hypertendue. Alors, il est recommandé de faire un bilan lipidique et de mesurer les taux de cholestérol LDL, HDL et les triglycérides et de surveiller la glycémie tous les deux ans.
4. Un bilan de la thyroïde
Après 60 ans, la femme risque de développer une hypothyroïdie avec une augmentation de l’hormone de régulation de la thyroïde (TSH). Les symptômes de cette maladie peuvent être confondus avec ceux de la ménopause. Faites un bilan de la TSH pour vous assurer que ces symptômes ne cachent pas en réalité un dysfonctionnement de la thyroïde.
5. Une densitométrie osseuse
L’ostéoporose est fortement associée à la ménopause. Néanmoins, la Haute autorité de santé ne conseille pas de faire une ostéodensitométrie à toutes les femmes car cet examen n’est remboursé que dans certains cas : antécédents familiaux de fractures vertébrale ou du fémur sans traumatisme, antécédent de fracture de fragilité, IMC inférieur à 19, ménopause précoce…etc.