Dans le domaine de l’automobile, la plaque d’immatriculation est bien plus qu’un simple assemblage de lettres et de chiffres. C’est une identité unique qui suit chaque véhicule tout au long de sa vie sur la route. Cependant, certaines subtilités réglementaires peuvent surprendre les propriétaires de véhicules. Parmi celles-ci, l’interdiction de certaines lettres sur les plaques françaises pose question.
Les lettres exclues du système d’immatriculation
Pourquoi certaines lettres sont-elles donc bannies des plaques d’immatriculation en France ? Il s’avère que le “I”, le “O” et le “U” ne figurent jamais sur les nouvelles plaques d’immatriculation. La raison de cette exclusion est enracinée dans la clarté et la lisibilité. Par exemple, le “I” peut être aisément confondu avec le chiffre “1”, tandis que le “O” pourrait être pris pour un “0”. Quant au “U”, sa forme est trop proche de celle du “V”, ce qui pourrait engendrer des confusions inopportunes.
L’interdiction historique d’une combinaison de lettres
Outre ces lettres isolées, il existe une combinaison de lettres spécifiquement interdite sur les plaques d’immatriculation françaises : le duo “SS”. Cette interdiction n’est pas anodine et s’inscrit dans la volonté de ne pas rappeler, même involontairement, des souvenirs douloureux liés à l’histoire et notamment à la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle les SS ont joué un rôle tragique. Ainsi, en conformité avec le Code pénal, les plaques d’immatriculation se doivent d’éviter toute évocation de cette nature.
Chaque pays a ses propres règles en matière d’immatriculation, reflétant souvent l’histoire, la culture et les nécessités administratives internes. Ces règles, loin d’être arbitraires, sont mises en place pour assurer un système clair et cohérent qui sert à la fois les besoins de l’administration et la sécurité publique.