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Le saviez vous ?

Les pires mythes sur les premiers secours : ne commettez plus d’erreurs

Dans le monde de la santé et du bien-être, les remèdes de grand-mère continuent de susciter un intérêt considérable pour leur simplicité et leur efficacité ancestrale. Toutefois, il est tout aussi important de démystifier certaines croyances populaires concernant les premiers secours. Ainsi, explorons ensemble des mythes courants et levons le voile sur la réalité des gestes à effectuer en cas d’urgence.

Gérer une entorse sans aggraver l’inflammation

Il est couramment conseillé d’appliquer du froid plutôt que de la chaleur sur une entorse, afin de minimiser l’inflammation. La chaleur peut en effet intensifier les gonflements en augmentant l’afflux sanguin vers la zone affectée. Il est préférable d’opter pour des applications froides, en cycles de 20 minutes, jusqu’à quatre à huit fois par jour, pendant les premières 48 heures suivant le traumatisme. Ce n’est que lorsque l’enflure aura diminué qu’il sera alors judicieux d’incorporer de la chaleur pour faciliter la guérison.

Désamorcer le risque d’une piqûre de méduse

La méthode populaire qui préconise d’uriner sur une piqûre de méduse n’est ni fiable ni recommandée, compte tenu de la variabilité de l’acidité de l’urine entre les individus. Une telle pratique pourrait même accroître le risque de rupture des nématocystes urticants. Il est suggéré d’extraire rapidement les nématocystes avec des instruments comme une carte de crédit ou un carton, après avoir quitté l’eau.

Les précautions lors des premiers secours dans un accident de voiture

Contrairement aux scénarios de cinéma, déplacer une victime d’accident de voiture sans immobilisation adéquate peut provoquer des lésions graves, notamment au dos ou au cou, et risquer une paralysie. Il est crucial de signaler l’accident, de porter un gilet de haute visibilité pour prévenir d’autres dangers, et d’attendre les professionnels de secours. Pendant ce temps, assurez-vous que la victime respire et reste consciente.

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Intervenir durant une crise d’épilepsie sans aggraver la situation

Insérer un objet dans la bouche d’une personne en crise d’épilepsie afin de prévenir les morsures de langue est un mythe. Non seulement il est impossible d’avaler sa langue, mais cette pratique peut engendrer un risque d’étouffement. Il est préférable d’écarter tout élément dangereux des alentours de la victime et d’appeler à l’aide, rester vigilant en terminant la crise.

Utilisation correcte du garrot

La mise en place d’un garrot est une technique délicate qui, si elle est mal employée, peut causer des dommages irréparables au membre concerné, voire nécessiter son amputation. En cas d’hémorragie, la pression directe sur la plaie avec un linge stérile est une mesure plus sûre et efficace pour contrôler le saignement jusqu’à l’arrivée des services médicaux.

La pertinence du bouche-à-bouche dans la réanimation

Le bouche-à-bouche, souvent combiné au massage cardiaque dans les procédures de réanimation, n’est pas toujours nécessaire et pourrait même se révéler contre-productif. Une étude américaine préconise d’omettre le bouche-à-bouche au profit du seul massage cardiaque, qui reste essentiel pour maintenir la circulation sanguine chez une victime inconsciente sans pouls et sans respiration.

Il est essentiel de distinguer les vraies pratiques salutaires des mythes en matière de premiers secours pour réagir efficacement dans des situations d’urgence. Ces clarifications sont précieuses pour quiconque cherche à porter secours de manière sécuritaire et optimale.

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