L’émergence et la propagation de la Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont incité les chercheurs et les professionnels de la santé à intensifier leurs efforts pour mieux comprendre et combattre cette maladie infectieuse. Cet article se penche sur les caractéristiques, la transmission et la prévention de la Mpox en s’appuyant sur les données et les analyses de l’Institut Pasteur.
Comprendre la Mpox
La Mpox est une zoonose virale qui se manifeste par des symptômes semblables à ceux de la variole, bien que moins sévères. Historiquement endémique dans certaines régions d’Afrique, la maladie a récemment gagné en notoriété suite à des flambées épidémiques hors des zones endémiques. Le taux de mortalité varie en fonction de nombreux facteurs, dont l’accès aux soins, s’établissant entre 0,1 % et 10 % selon les contextes géographiques et sanitaires.
Propagation et détection du virus
La transmission de la Mpox peut s’effectuer par contact direct avec des animaux infectés ou par interaction avec des matériaux contaminés. Les cas récents suggèrent également une possible transmission entre humains par gouttelettes respiratoires. La détection précoce est cruciale pour prévenir la propagation, et le diagnostic est généralement confirmé par PCR en temps réel.
Symptômes et présentation clinique
Les symptômes de la Mpox varient, incluant généralement de la fièvre, des douleurs musculaires et des éruptions cutanées. Le déroulement de la maladie est habituellement bénin, avec des cas guérissant spontanément en 2 à 4 semaines. Cependant, des complications graves peuvent survenir, nécessitant une attention médicale immédiate.
Traitement et prévention
Bien qu’un traitement antiviral existe pour les cas sévères, la prévention reste primordiale. Cela inclut la réduction de l’exposition aux animaux susceptibles de transmettre le virus et l’utilisation de vaccins offrant une protection croisée. L’OMS recommande la vaccination préventive pour les groupes à haut risque d’exposition au virus.
Impact global de la Mpox
Le nombre de cas de Mpox a significativement augmenté, avec 87 972 cas recensés mondialement entre janvier 2022 et juin 2023. Les régions d’Afrique Centrale et de l’Ouest continuent d’être les plus touchées, mais des cas ont également été signalés dans des pays non endémiques, soulignant l’importance d’une vigilance mondiale.
L’Institut Pasteur continue de jouer un rôle de premier plan dans la recherche sur la Mpox, en fournissant des informations essentielles et des mises à jour régulières sur l’évolution de la situation épidémiologique. La collaboration internationale et le soutien aux initiatives de santé publique demeurent essentiels pour contrôler et prévenir la propagation de la Mpox dans le monde.