Un habitant des Alpes-de-Haute-Provence s’est exprimé sur son expérience vécue pendant la reconstitution organisée dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit Émile. Cette procédure judiciaire, qui s’est déroulée le 28 mars 2024, a laissé des traces auprès de ce témoin qui se dit innocent mais éprouvé par l’exercice.
Une reconstitution éprouvante pour les participants
L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a qualifié la reconstitution de particulièrement stressante. Il décrit un sentiment d’observation permanente et une impression d’être poussé dans ses retranchements par les enquêteurs.
“Je n’ai rien à me reprocher”, a-t-il affirmé, tout en soulignant son souhait que toute la lumière soit faite sur cette tragique affaire qui a bouleversé la commune du Haut-Vernet et ému la France entière.
Rappel des faits dans l’affaire du petit Émile
Une disparition mystérieuse en juillet 2023
Pour rappel, le petit Émile, âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet, hameau isolé des Alpes-de-Haute-Provence. L’enfant séjournait alors chez ses grands-parents pour les vacances d’été.
La macabre découverte huit mois après
Après des mois de recherches infructueuses, les ossements et vêtements du petit garçon ont finalement été retrouvés à environ deux kilomètres du hameau où il avait disparu.
Des éléments troublants dans l’enquête
Selon les informations rapportées par un journaliste du Parisien, l’analyse des ossements révèle des éléments intrigants. Les experts estiment que le corps aurait été protégé des intempéries pendant une période significative.
Cette protection pourrait suggérer que la dépouille de l’enfant a été conservée dans un congélateur ou un placard avant d’être déposée à l’endroit de sa découverte, une hypothèse qui oriente l’enquête vers la piste criminelle.
La reconstitution du 28 mars dernier s’inscrit dans la volonté des enquêteurs d’éclaircir les zones d’ombre qui persistent dans cette affaire complexe qui continue de mobiliser les forces de l’ordre.
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