Nous nous penchons aujourd’hui sur la microkinésithérapie, une technique de rééducation fonctionnelle qui suscite un intérêt croissant. Décortiquons ensemble ce qu’est la microkinésithérapie, ses bienfaits et les éléments essentiels à savoir avant de se lancer dans cette pratique.
Qu’est-ce que la microkinésithérapie ?
La microkinésithérapie se distingue par son approche douce et non invasive, visant à encourager le processus d’autoguérison du corps. Née de la combinaison des principes de la kinésithérapie traditionnelle et de l’ostéopathie, elle a été créée dans les années 1980. Cette méthode consiste à identifier puis à traiter les zones affectées par des chocs physiques ou émotionnels, qui laissent des traces dans les tissus du corps, afin de rétablir leur fonctionnement optimal.
Les vertus de la microkinésithérapie
Les témoignages relatifs aux bienfaits de la microkinésithérapie sont nombreux et variés. Les patients ayant recours à cette pratique rapportent souvent :
– Une amélioration de la mobilité et de la flexibilité articulaire.
– Une posture et une stabilité corporelle optimisées.
– Un soulagement des douleurs musculaires, articulaires, mais également des troubles psychosomatiques comme le stress ou l’anxiété.
Déroulement d’une séance type
Une séance se déroule généralement en plusieurs étapes, commençant par un entretien pour établir la situation du patient. Après cet échange, le thérapeute procède à des palpations pour repérer les zones de tension et appliquer les corrections nécessaires. Chaque séance dure en moyenne entre 30 et 45 minutes, avec des recommandations spécifiques pour chaque cas.
Après la séance : que faut-il attendre ?
Il n’est pas rare de ressentir de la fatigue après une séance de microkinésithérapie. Il est conseillé de rester en mouvement pour soutenir le mécanisme d’autoguérison initié par le traitement. L’hydratation est également une partie importante du processus de récupération.
Investissement et remboursement
Bien que les séances ne soient généralement pas prises en charge par la Sécurité sociale, elles peuvent être partiellement remboursées par certaines mutuelles. Les tarifs varient de 45 à 90 euros, mais il est important de noter que les bénéfices peuvent en valoir largement le coût.
Choisir le bon praticien
La prudence est de mise concernant le choix du thérapeute. Il est primordial de s’assurer que le microkinésithérapeute ait la formation adéquate, généralement attestée par des stages spécifiques comme ceux proposés par le Centre de Formation de Microkinésithérapie (CMF). L’annuaire de l’Association de Centre de Diffusion de la Microkinésithérapie (ACDM) est une bonne ressource pour trouver un professionnel certifié.
La microkinésithérapie, bien que largement plébiscitée pour son efficacité et son approche douce, reste complémentaire à la médecine traditionnelle. Il est fondamental de consulter un médecin pour tout problème de santé significatif ou persistant.